Cette publication s’inscrit dans le cadre de l’enquête collective sur les comités de surveillance menée par la Société des études robespierristes. Elle reprend les actes de deux journées d’études tenues à Poitiers et à Rennes, centrées sur la spécificité de la surveillance dans l’Ouest confrontée à la proximité de la guerre intérieure.
L’ouvrage s’efforce, à partir d’études concrètes, de répondre à plusieurs questions méthodologiques ou fondamentales. Quelles sources permettent de connaître les comités de surveillance lorsque les sources directes ont été détruites ? Quelle a été la place des comités dans la lutte contre les rebelles vendéens et chouans ? Si l’implantation géographique des comités s’explique en grande partie par l’éloignement des lieux de combat, leur implication dans la dénonciation des contre-révolutionnaires est essentielle.
Quelles relations entretiennent les comités de surveillance, organes révolutionnaires, avec les autorités politiques et administratives ? Sont-ils en compétition avec elles ou entretiennent-ils des relations de confiance et de coopération ?