La Révolution à la une

Campagne de financement participatif lancée par le Musée de la Révolution (Vizille) pour acquérir le premier tableau représentant la République

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Participez à l’acquisition de la première peinture conservée représentant la République française peinte par Jean-Baptiste Wicar en 1793 (reproduction ci-dessus).

Campagne parrainée par Mona Ozouf, historienne et philosophe

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Après la proclamation de la Première République en septembre 1792, dans les états italiens où la France avait des représentations, à l’instar du territoire national, il fallait remplacer les fleurs de lys de la monarchie par l’emblème du nouveau régime.

La Convention nationale, sur un rapport de l’abbé Grégoire, décrète que l’emblème de la République sera désormais celui de la Liberté, une femme vêtue à l’antique, debout, tenant de la main droite une pique surmontée du bonnet phrygien ou bonnet de la Liberté, la gauche appuyée sur un faisceau d’armes.

Plusieurs jeunes peintres français de talent qui se trouvaient en Italie pour leur formation, mirent avec enthousiasme leur art au service du nouveau régime.

Entre l’automne 1792 et le printemps 1793, suivant les directives parisiennes, quatre écussons furent peints pour les représentations diplomatiques françaises (légations de Naples, Rome et Florence) et l’Académie de France à Rome. Aucune trace visuelle n’est conservée de celui réalisé pour Naples. Les deux destinés aux édifices officiels de la République française à Rome ne furent jamais installés en raison de l’opposition véhémente de la foule.

Seul celui prévu pour Florence connaîtra la postérité. Jean-Baptiste Wicar, peintre français issu de l’atelier de David, réfugié dans la capitale toscane après les émeutes romaines de janvier 1793, offre en effet aux représentants français, Alexandre Fauvet de la Flotte et François Cacault, de peindre gratuitement l’écusson de la République. Il est mis en place le 19 avril 1793 sur la façade de la légation française. L’écusson a sans doute été détruit après l’expulsion de La Flotte.

Restée depuis 1793 dans des collections privées florentines, l’esquisse qui a servi de modèle à l’écusson est réapparue sur le marché de l’art italien en 2015.

En tant que première représentation peinte par un artiste de renom, de surcroît patriote, cette République française revêt une importance historique.
Sa place au sein des collections du Musée de la Révolution française est inestimable. Elle figurera aux côtés des œuvres les plus emblématiques du musée.

Pour financer l’acquisition de cette première allégorie peinte de la République française le Musée de la Révolution française doit rassembler

15 000 euros qui viendront s’ajouter aux fonds alloués par le département de l’Isère.

Grâce à votre participation, ce tableau exceptionnel, tant par sa valeur historique que sa qualité esthétique, sera présenté dans le parcours permanent du Musée de la Révolution française.

La Société des études robespierristes participe à cette campagne. Elle a versé 500 €.

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