En étudiant les enjeux, les pratiques et les marqueurs de la « transnationalité » nobiliaire, cette rencontre questionnera les processus de formation et de persistance de noblesses inscrites dans des espaces pluriels en Europe, ce qui peut apparaître selon les cas comme un avantage ou un désavantage, comme une opportunité d’ascension ou un choix réalisé par défaut. Les propositions doivent se focaliser sur les individus et/ou les familles qui s’inscrivent dans une appartenance plurielle par leurs origines, par l’union avec un(e) étrangèr(e), par leurs propriétés ou titres, par leur engagement au service d’un autre souverain (ou État). Une attention particulière sera portée aux familles implantées dans des monarchies « composites » ou des zones frontalières, ainsi qu’à la prise en compte de la longue durée.