Les éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques publient « La Femme nouvelle. Genre, éducation, Révolution (1789-1830) » issu de la thèse de doctorat de Caroline Fayolle.
L’auteur
Caroline Fayolle est agrégée d’histoire, maître de conférences à l’université de Montpellier. Ce livre est issu de sa thèse de doctorat, récompensée par le prix de thèses du Comité des travaux historiques et scientifiques (École nationale des chartes)
L’ouvrage
Contrairement aux idées reçues, c’est sous la Révolution française que les premières écoles publiques de filles voient le jour. Objet de débats, ces dernières constituent un espace de régénération visant à faire advenir un modèle de féminité républicaine. Sous l’Empire et la Restauration, s’affrontent en effet plusieurs conceptions de l’enseignement féminin prédominé par la morale. Bien que minoritaires, certaines expériences pédagogiques alimentent l’espoir d’un accès pour toutes à la citoyenneté.
L’ouvrage est préfacé par Michèle Riot-Sarcey, historienne du féminisme, de la politique et des révolutions du xixe siècle.
Table des matières
Préface de Michèle Riot-Sarcey
Postface de Bernard Gainot
Introduction
1ère partie : Comment régénerer les femmes ? (1789-an II)
Chap. 1 Les voies plurielles de la regénération
Chap. 2 Les débats à la Convention sur l’éducation politique des filles (sept. 1792-décembre 1793)
Chap. 3 Les premières écoles révolutionnaires pour filles : un laboratoire pédagogique
2ème partie : Les femmes à l’école de la raison (an III-1802)
Chap. 4 La fabrique scolaire des identités sexuées
Chap. 5 L’impossible « femme savante » ?
Chap. 6 les filles à l’école de la famille
3ème partie : Moraliser les femmes (1802-1820)
Chap. 7 Naturaliser l’inégalité entre les sexes
Chap. 8 « Élevez-nous des croyantes et non des raisonneuses »
Chap. 9 Réformer la pédagogie de la fin de l’Empire aux Lois Guizot
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